La tenue de cet évènement le 4 décembre a été annoncée en toute hâte, à peine deux semaines à l’avance, dans l’infolettre, à la page d’accueil de notre site web et sur de petites affiches aux portes d’entrée de notre église.
Rien pour attirer des foules, nous en convenons, mais un appel aux intéressés chez nous de venir s’abreuver à la Source.
Quelques rencontres ont eu lieu en amont comme pour tâter le terrain afin de préciser les attentes et les moyens pour en arriver à monter cette soirée sous l’égide du mouvement des Brebis de Jésus (1).
Nous nous sommes dit : comment mettre en relief le volet pastoral de la mission à Sainte-Thérèse d’Avila dans le cadre d’une démarche de foi qui nous rassemble, les jeunes et les moins jeunes, comme communauté de foi? De là est né ce fervent désir de mettre à l’avant-scène la soirée de miséricorde que plusieurs avaient vécue au carême 2019.
Or, comme vous le savez, la pandémie s’est présentée chez nous et ailleurs dans le monde à l’improviste, sans carte d’invitation au printemps 2020. Elle est entrée dans nos mœurs, dans nos rapports au sein de nos familles, jusqu’à dans nos églises. En un sens, la pandémie nous a déboussolés, voire désinstallée dans nos manières de faire et nous a obligés de se réinventer pour nous rapprocher les uns des autres. Comme êtres de relation, nous avions soif de contacts, bien sûr. Encore, faut-il le rappeler, que Dieu avait soif de nous relever de nos jérémiades, de nos comparaisons et de nos suffisances.
Voilà qu’une fenêtre s’est comme entrouverte en novembre 2021 pour nous permettre de vous offrir une occasion au cœur de l’Avent de recommencer en neuf votre histoire d’Amour (et la nôtre) avec Jésus.
Nous partions du récit biblique joué par les jeunes où Bartimée, un aveugle, interpelle Jésus pour être guéri dans l’évangile de Marc.
Pour votre joie, voici quelques témoignages glanés au fil de la soirée.
J’avais bien hâte de vivre cette soirée… nous dit J. d’un ton résolu à son entrée dans l’église.
Et son compagnon renchérit: Et, il n’est pas le seul!
Pourquoi y a-t-il de prêtres ‘différents’ pour la confession et pour le sacrement des malades?
En guise de réponse:
Les quatre sont tous prêtres. Il n’y a pas de différence. Deux prêtres venus prêter main-forte à cette soirée sont de la même communauté que le Père Tony, les Missionnaires des Saints Apôtres (msa). Le père Tony s’est désigné là — en pointant l’autel de Saint-Joseph — pour administrer l’onction des malades. Les autres prêtres et l’abbé Jean-Marie, notre prêtre collaborateur, peuvent vous recevoir pour la confession aux endroits désignés à l’arrière de l’église.
Pour quoi et pour qui le sacrement des malades?
Puis-je aller pour mon enfant?
Comme réponse:
Pour les personnes qui veulent expérimenter par le toucher, par l’onction de l’huile (les sacramentaux), la présence de Jésus dans leur être profond, qui vient toucher leur mémoire (les facultés), leur affectivité (les sens). Vous savez, ce n’est pas seulement réservé aux personnes gravement malades ou en fin de vie.
J’ai trouvé ça particulièrement beau de voir la multitude de petites bougies déposées par les personnes après avoir reçu le sacrement sur la table devant Jésus.
Les gens attendaient en file pour voir les prêtres pendant presque 2 heures.
Mon mari a souhaité venir à cette soirée, mais il devait travailler samedi jusqu’à 22h.
J’ai tellement aimé mon expérience en mars 2019 que j’ai accepté tout de suite lorsqu’on m’a demandé d’être une bénévole à cette soirée.
Je suis touchée par l’attention que chacun reçoit en cette soirée; l’accueil, l’aide aux personnes âgées pour monter l’escalier, la place des enfants, les Paroles de la bible dites à chacun… c’est très beau de vivre cela en église!
Les chants me transportent et m’aident à me recueillir, je n’ai pas envie de partir, je veux profiter de cela jusqu’à la fin. On est bien et paisible!
Nous sommes nourris en abondance ce soir par les petits pains de la Parole, les sacrements et la présence de Jésus au Saint-Sacrement.
Le mime des jeunes m’a aidé à entrer dans la célébration, j’ai beaucoup aimé. J’avais hâte de voir Jésus arriver et voir comment il guérirait l’aveugle.
André LaRose
Annick Loyer
(1) Les Brebis de Jésus est un mouvement ecclésial reconnu comme Association privée de fidèles, de droit diocésain en 2006. Il a été fondé par sœur Jocelyne Huot (1944 – 2019) de la communauté des Sœurs de St-François d’Assise, en 1985. https://lesbrebisdejesus.com/