Réflexion sur l’évangile du 15 septembre | 24e Dimanche du temps ordinaire.
«Au dire des gens qui suis-je? Et, ensuite: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?» Pour nous, disciples d’aujourd’hui, que répondons-nous à cette question du Seigneur? Pour vous, qui suis-je?
Pour Pierre, il a répondu sans hésitation: «Tu es le Christ!» Nous le croyons depuis notre baptême. Nous le proclamons à chaque eucharistie. Quand nous affirmons qu’il est le Fils de Dieu, sauveur, libérateur, lumière du monde… que signifient exactement ces mots pour nous? Nous sommes invités à creuser ce que nous connaissons du Christ pour répondre avec le plus de justesse possible à la question qu’il nous pose: «Pour vous, qui suis-je?», c’est «Quelle importance ai-je pour vous? Quelle est la place que j’occupe dans votre existence?» Ce qui importe, c’est de mesurer la qualité de notre relation au Christ et la force de son influence sur nos comportements.
À cause de Lui et de son enseignement, y a-t-il des choses que nous faisons et que nous ne ferions pas autrement? Y a-t-il des façons de voir que nous adoptons et que nous n’adopterions pas autrement? Y a-t-il un type de relation que nous établissons avec ceux et celles qui nous entourent, et que nous n’établirions pas de la même manière si nous n’étions pas en lien avec le Christ? Nous sommes invités à faire la vérité en nous. Il est facile de se dire chrétien et de ne l’être que de nom. Quelle est l’influence réelle de l’évangile sur notre existence de chaque jour?
Jésus n’a pas repoussé la réponse de Pierre; il s’en est servi pour aider son disciple à découvrir plus profondément qui il était vraiment. Puisse-t-il en être ainsi pour nous.
Jean-Marie Proulx, prêtre
