Réflexion sur l’évangile du 14 juillet | 15e Dimanche du temps ordinaire.
Jésus n’a pas été un évangélisateur solitaire, Marc raconte qu’au début de sa vie publique, il invite d’abord quatre pêcheurs de poissons à devenir «pêcheurs d’hommes» (Mc 1, 16-17): il s’agit de Simon et d’André, deux frères, puis de Jacques et de Jean, deux frères aussi. Peu après, il forme le groupe de Douze qu’il nomme «Apôtres» et charge de proclamer la Bonne Nouvelle et d’expulser les démons en son nom (Mc 3, 13-15).
Ce chiffre douze évoque les tribus d’Israël qui formèrent le peuple que Dieu s’était acquis pour se révéler aux nations. Depuis la venue de Jésus sur terre, ce peuple, c’est l’Église dont nous sommes membres.
Dans la lecture évangélique, Jésus donne à ses disciples quelques consignes à observer durant l’exercice de leur mission.
Tout d’abord, aller deux par deux: leur témoignage sera plus crédible et ils pourront s’entraider.
Ensuite, voyager léger: un bâton, des sandales, pas de tunique de rechange, se contenter de peu, demeurer centres sur l’essentiel. La Bonne Nouvelle est mieux accueillie quand elle est offerte gratuitement.
Troisièmement, ne pas juger celui ou celle qui refuse d’accueillir et d’entendre.
Enfin, accomplir des gestes semblables à ceux de Jésus, à savoir expulser les démons et guérir les malades. Autrement dit, faire du bien, apporter de la vie, de la paix, de la joie.
Non pas la lettre, mais l’esprit de ces consignes demeure actuel. Ce qu’on vit doit confirmer ce qu’on dit.
Tony Solano, prêtre