Réflexion sur l’évangile du 7 juillet | 14e Dimanche du temps ordinaire.
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous voyons Jésus face au problème de l’incroyance. Dans sa propre famille et dans son milieu, Il n’arrivait pas à se faire comprendre. Avec toute la qualité de sa parole, il se trouvait devant des gens qui n’avaient pas la foi. Combien de parents, aujourd’hui, se trouvent devant le même phénomène, de la part de leurs propres enfants! Eh bien, Jésus lui-même a eu des incroyants dans sa propre famille!
«Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison», dit-il. Il s’étonnait… Oui, Jésus est surpris, étonné par cette incrédulité. C’était déjà sa réaction, sur le lac, avec ses disciples, au cours de la tempête: «Pourquoi avez-vous si peur? Vous n’avez donc pas encore la foi?» Ton étonnement, Seigneur, me fait du bien: il manifeste, au moins, que Tu es sûr, Seigneur de ce que Tu enseignes, de ce que Tu es… J’aime cette assurance, cette sagesse qui T’a été donnée, comme disaient Tes compatriotes de Nazareth.
Mais, Seigneur, je t’en prie humblement, comprends nos incrédulités, nos difficultés à croire: ça va loin la foi! Ça va jusqu’à reconnaître que Tu as le pouvoir de ressusciter les morts. C’est difficile… mais je veux croire en Toi. Augmente en moi la foi, l’espérance et la charité.
Jean-Marie Proulx, prêtre