Réflexion sur l’évangile du dimanche 9 janvier, le baptême de Jésus
Lors du baptême de Jésus, «Voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.»
En sortant de l’eau, Jésus a dû prendre quelques instants de prière, et cette communication avec l’Éternel a été tellement intense que ses effets sont devenus visibles, au moins pour Jésus et Jean Baptiste: «J’ai vu l’Esprit descendre, telle une colombe venant du ciel, et demeurer sur lui.»
Les cieux s’ouvrent: c’est comme si, à partir de ce moment, «la porte» du ciel s’ouvrait pour permettre la communication entre le ciel et la terre. Désormais, Dieu sera à la portée des humains. L’Esprit de Dieu descend «comme une colombe»: c’est l’Esprit Saint qui envahit Jésus à la façon d’un vol de colombe qui, les ailes étendues, se pose doucement sur sa tête comme pour déposer en lui tous ses dons.
Désormais, Jésus est prêt pour entreprendre sa mission. L’image de la colombe symbolise aussi la douceur qui sera l’une des caractéristiques de la personnalité de Jésus. «Des cieux, une voix disait: Celui-ci est mon fils bien-aimé…» Les cieux sont ouverts… On ne verra pas le Père… qui sera toujours invisible, mais on peut entendre sa voix. S’il parle de «son Fils», c’est donc que lui est «le Père».
«En lui, j’ai mis tout mon amour.»
L’Esprit Saint, dans la Trinité, c’est l’Amour. Quand le Père prononce ces paroles, il parle donc de l’Esprit Saint (la colombe) qui envahit Jésus… qui devient alors le «Bien-Aimé». Au baptême, nous devenons les bien-aimés de Dieu. C’est très grand, puisque l’Esprit de Dieu descend en nous. Et, nous sommes invités à l’écouter pour que l’Amour grandisse en nos cœurs et éclaire ceux et celles qui nous entourent de la lumière de Dieu.
L’abbé Jean-Marie Proulx