Réflexion sur l’évangile du 27 octobre | 30e Dimanche du temps ordinaire.
Il est question dans l’Évangile d’un mendiant sur le bord de la route, à l’écart des autres, ignoré de tous. Sa solitude est grande. Il n’a que peu d’aide et de considération. Quand Jésus passe, Il lance un cri d’espérance. Il a une grande foi: Il ose. Et nous? Osons-nous lancer un cri de foi vers Dieu? Si, la plupart du temps, notre foi se fait silencieuse, elle doit aussi quelques fois résonner clairement. Insistons-nous auprès du Seigneur?
À bien des reprises dans l’Écriture apparaît cette exclamation que nous retrouvons dans le psaume de ce dimanche: «Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous!» Il peut nous arriver de nous demander: de quelles merveilles s’agit-il? Parfois, on ne les voit simplement pas. La fatigue, la souffrance et le repli sur nous-mêmes diminuent notre capacité d’émerveillement. Au fond, le plus important dans notre histoire personnelle, ce ne sont pas nos réalisations, mais celles du Seigneur. Réjouissons-nous d’être appelés fils et filles du Père en raison de notre baptême. Remercions le Seigneur qui persiste à se faire proche de nous, même si nous l’ignorons ou le négligeons. Il espère tellement en nous que notre peu de foi nous permet malgré tout de faire de grands pas dans l’amour.
Soyons témoins de ses merveilles sur le chemin de notre quotidien comme l’aveugle qui a retrouvé la vue. Merci, Seigneur, d’ouvrir nos yeux pour que nous voyions tes merveilles et que nous mettions toute notre confiance en Toi. Amen.
Jean-Marie Proulx, prêtre