Réflexion sur l’évangile du 1 septembre | 22e Dimanche du temps ordinaire.
Dans l’Évangile, Jésus entend les revendications des pharisiens et amène le débat sur un autre plan, celui de l’intériorité des paroles et des gestes. En citant le prophète Isaïe, qui reprochait aux gens de son temps d’honorer Dieu seulement des lèvres et non du cœur, Il rappelle que la raison des rites est la purification du cœur appelé à entrer en communion avec Dieu. Il ne s’agit pas d’en rester aux pratiques extérieures, sans entretenir de relation avec le Seigneur. Il interpelle les gens en disant que ce n’est pas ce qui entre dans l’être humain qui le rend impur, mais ce qui en sort, tel un comportement de surface où le cœur n’est pas engagé avec Dieu.
Pour Dieu, ce ne sont pas les gestes extérieurs qui comptent, mais le «cœur». Le culte pour le culte n’a pas de valeur. Le culte doit exprimer les sentiments profonds.
Aide-nous, Seigneur, à distinguer l’essentiel de ton message… de toutes les coutumes des siècles précédents, de toutes les habitudes particulières. À une époque de mutation culturelle, fais-nous voir, Seigneur, ce qui est immuable, et ce qui peut et doit changer… pour que les générations de demain ne soient pas bloquées contre l’évangile, seulement parce que nous l’aurions trop lié à des «traditions des anciens». Donne-nous cette lucidité et cette sagesse. Tu es un maître intérieur. Aide-nous à nous tourner vers Toi de tout notre cœur. Viens habiter notre cœur et nous remplir de ta joie. Amen.
Jean-Marie Proulx, prêtre
