Homélie

Advenir ce monde nouveau annoncé par Jésus

Réflexion sur l’évangile du 17 novembre | 33e Dimanche du temps ordinaire.

Dimanche prochain, fête du Christ, Roi de l’univers, marquera la fin de l’année liturgique. Comme chaque année, les textes bibliques ces jours-ci parlent de la fin des temps et de notre avenir. Attention, ne nous trompons pas : la fin de temps ce n’est pas la fin du monde, mais la fin d’un monde. De plus, ce qui nous attend, ce n’est pas une catastrophe, mais une bonne nouvelle, le retour triomphal du Christ. Dieu aura le dernier mot sur le mal.

« En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté; les étoiles tomberont du ciel… » (Mc 13, 24 – 25a) Voilà des images qui surprennent et peuvent même susciter une certaine crainte. Elles appartiennent au style apocalyptique qu’on retrouve à différents endroits dans la Bible. C’est un langage traditionnel pour annoncer l’intervention de Dieu, sa victoire sur le mal.

Il faut que le vieux monde disparaisse pour faire place à un univers nouveau. La bonne nouvelle est la venue du Fils de l’homme. Il rassemblera autour de lui les fidèles du monde entier. L’humanité sera sauvée.

Mais quand aura lieu cet événement majeur? Marc fait dire à Jésus : « Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. » (Mc 13, 32) Voilà un appel à la vigilance. Jésus invite ses disciples à être attentifs aux signes des temps pour ne pas manquer le rendez-vous.

La parole de Dieu est une bonne nouvelle d’espérance car depuis que Jésus s’est fait l’un d’entre nous, nous savons que nous avons de l’avenir. C’est maintenant à nous de faire advenir ce monde nouveau annoncé par Jésus. Et Dieu y travaille avec nous. La victoire du Christ sur la mort assure notre réussite.

Tony Solano, prêtre

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