Réflexion sur l’évangile du 31 mars | Dimanche de la Résurrection du Seigneur.
La fête de Pâques est la plus grande fête de l’Année liturgique, la «solennité des solennités». Le Christ est vivant. Saint Paul dira: «Si le Christ n’est pas ressuscité, plus rien n’est compréhensible pour nous les chrétiens, plus rien n’a de sens.» Et, notre foi se fonde sur des témoignages crédibles:
Le témoignage de Jean l’évangéliste. Il parle de lui-même quand il écrit «entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut». Il crut que Jésus qui venait de mourir sur une croix était revenu à la vie.
Le témoignage de l’apôtre Pierre qui est rapporté dans le livre des Actes des apôtres. Il affirme: vous savez que Jésus est passé parmi nous en faisant le bien. Vous savez aussi qu’il a été suspendu au bois de la croix, mais «nous en sommes témoins… Il (Dieu) lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts».
Il y a aussi le témoignage de deux femmes nommées Marie qui, tôt le matin, étaient venues au tombeau dans lequel le corps de Jésus avait été déposé. Un ange leur apparut et leur dit: «Je vous salue». Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors, Jésus leur dit: «Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront». (Mt 28, 9-10)
Que ces citations nous suffisent aujourd’hui pour nous rappeler sur quels témoignages se fonde notre foi qui nous fait proclamer que «le Christ est vraiment ressuscité». (Luc 24,34)
Le Saint-Père [pape François] nous rappelait lors d’une allocution au sujet du baptême: «Nous sommes appelés à vivre notre baptême tous les jours, comme une réalité actuelle de notre existence. Si nous réussissons à suivre Jésus et à rester dans l’Église, malgré nos limites et nos fragilités, et nos péchés, c’est précisément grâce au sacrement dans lequel nous sommes devenus de nouvelles créatures et avons été revêtus de Christ».
La liturgie d’aujourd’hui nous demande de renouveler personnellement la profession de foi que notre parrain et notre marraine ont prononcée en notre nom le jour où nous avons été baptisés. Faisons-le de bon cœur, avec conviction et dans la joie, car le Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité !
Jean-Marie Proulx, prêtre
