Renée Lefebvre | PORTRAIT

Bon nombre de personnes œuvrent ici et là à Sainte-Thérèse d’Avila et apportent leur contribution selon leur don et leur talent à la vie en paroisse.
Encore faut-il les reconnaître !
Voici le portrait de Renée, secrétaire à la paroisse. C’est elle qui habituellement vous accueille dès votre arrivée aux bureaux du presbytère.
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Infolettre STA : Qu’est-ce que vous faites en vous levant le matin?
Renée Lefebvre : On sort les poules. On en a six! Je jette un coup d’œil sur notre jardin potager et je vois tout pousser. [C’est gros votre jardin?] Hmmm… Environ la taille de deux salles à manger au presbytère. C’est surtout mon conjoint qui s’en occupe et il a beaucoup travaillé. En effet, cet été, la récolte a été bonne. On partage entre nous et on donne beaucoup de nos légumes à nos voisins, si tu savais…
Comment décririez-vous votre journée de travail à un enfant?
Je travaille sur un ordinateur et puis... je ramasse des sous pour faire du bien à ceux qui sont dans le besoin.
En trois mots, comment décririez-vous votre rôle?
Accueillir, écouter et dire «merci».
Quels sont vos principaux défis professionnels?
Répondre aux demandes le plus rapidement possible et s’assurer de ne rien oublier lors de la planification des funérailles.
Si vous deviez choisir un mentor, qui serait cette personne?
Mon père. Il a toujours été là pour moi et était un bon conseiller. Je regrette qu’il soit parti si tôt.
Qu’est-ce que vous préférez dans votre travail?
Parler aux gens et surtout les écouter.
Quand est-ce la dernière fois où vous avez ri aux larmes?
Il n’y a pas si longtemps, en fait, c’était à l’heure du dîner, ici, au presbytère. Nous étions avec mes compagnes de travail et le Père Tony Solano était là avec nous. On a vraiment ri de bon cœur, mais je ne me souviens plus de quoi on parlait. C’est drôle, hein?
Quelle est votre philosophie de vie?
Vivre et laisser vivre. Tolérance. Acceptation. Lâcher prise.
Quel est votre dessert préféré?
Un gâteau au fromage et à l’érable. C’est léger. (ha! ha!)
Avez-vous vu de bons films dernièrement ?
Oui. Arlette. C’est un bon film avec de bons comédiens, dont Maripier Morin.
Quelle est votre tradition familiale préférée?
La fête de Noël. C’est le seul temps de l’année où nous sommes tous réunis.
Vous avez vu quelque chose qui vous a fait sourire?
Les grimaces de mon petit fils.
Quel est votre déjeuner préféré?
Une tartine au beurre d’arachides et aux bananes. En fait, je m’assure que j’ai ma provision de beurre d’arachides avant de partir en voyage. C’est un bon moyen de se nourrir au cas où la nourriture locale ne convient pas.
Quels sont vos jeux de société en famille?
Rummy et les jeux de cartes. Surtout quand on allait en visite chez nos parents… pour éviter qu’on passe la soirée assis devant la télé!
Qu’est-ce qui était important pour vous par le passé, mais qui l’est de moins et moins?
Les choses matérielles. Aujourd’hui, je me pose toujours la question avant d’acheter tel article au magasin: «Est-ce que j’en ai vraiment besoin?»
Quelles sont les personnes qui vous inspirent?
Les femmes en politique. Ces femmes-là ont à concilier le travail et la vie familiale. Elles subissent beaucoup de critiques, mais, à mon avis, elles ne se laissent pas abattre.
Quels animaux de compagnie aviez-vous eus en grandissant?
J’ai eu quelques chiens. Ils sont toujours fidèles et de bons compagnons.
Qu’est-ce qui vous motive?
J’aime voyager, visiter de nouveaux endroits et connaître de nouvelles cultures.
Une belle journée pour vous?
Une journée passée avec ma famille et mes proches; j’apprécie chaque moment avec eux.
Pour vous détendre, quel est votre truc?
Faire des randonnées pédestres. Entre autres, à Mont-Tremblant à l’automne, en prenant soin de ne pas rencontrer un ours en chemin. D’ailleurs, je porte un sifflet au cas où.
Quelle personne vous inspire (ou vous a inspirée)?
Quand j’étais plus jeune, à mon adolescence, c’était René Lévesque. Il n’était pas grand, mais c’était un grand homme.
Votre consigne de vie?
Mon père et ma mère m’avaient enseigné de ne pas juger les gens sans connaître leur parcours de vie, de ce qu’ils avaient vécu. Il faut prendre soin de voir les deux côtés de la médaille.
