Julie Marcotte | PORTRAIT

Bon nombre de personnes œuvrent ici et là à Sainte-Thérèse d’Avila et apportent leur contribution selon leur don et leur talent à la vie en paroisse.
Encore faut-il les reconnaître!
Aujourd’hui, portrait d’un de nos employés.
Infolettre STA : Comment décririez-vous votre journée de travail à un enfant?
Julie Marcotte : Je fais du ménage, je le fais dans le but de rendre service, que ça soit propre, que ça sente bon. Enfin, rendre les gens heureux.
Comment vous faites pour le ménage de l’église, du presbytère et de la salle paroissiale?
Ça fait entre 3.5 et 5.7 kilomètres de marche lors de mon «quart de travail» pour mes trois journées dans la semaine.
Au presbytère, 83 marches dans les escaliers…
Sans compter les marches aux jubés à l’église.
En tout, 15 toilettes.
10 à 15 portes à débarrer et à barrer chaque jour de travail.
Qu’est-ce que vous préférez dans votre travail?
De bien le faire, d’avoir une certaine liberté pour innover, pour améliorer le travail.
Quelle est votre philosophie de vie?
La vie est une école en soi. C’est d’apprécier le moment présent — un vrai trésor! — et de mettre de l’équilibre dans toutes les sphères de ma vie.
Quel est votre passe-temps favori?
Compléter des grilles Sudoku Samouraï.
Quel est votre dessert préféré?
Les Carrés aux dattes.
Qu’est-ce que vous lisez?
Des livres spirituels. La vie des saints. Celle de Sainte-Thérèse de Lisieux m’a beaucoup touchée. Ces jours-ci, je lis L’évangile de Padre Pio.
Qui a eu le plus d’influence sur vous dès votre enfance?
Mon père. Il a été un modèle de résilience, de persévérance. Son honnêteté et son grand cœur! Toujours prêt à rendre service.
Avez-vous une anecdote à nous raconter?
J’accompagnais l’abbé Jean-Marie Proulx pour lui débarrer une porte de l’Église. En voyant mon trousseau de clefs, il me dit:
«Avez-vous la clef du Paradis?»
Je lui réponds :
«Je ne l’ai pas encore trouvée.»
Et du tac au tac, il me dit :
«En tout cas, vous seriez sûrement très occupée!»
Votre déjeuner préféré?
Les crêpes au sarrasin! J’ai un bon souvenir: c’est mon père qui m’en préparait le matin, et je les mangeais avec de la mélasse!
Qu’est-ce que vous recommandez à la plupart des gens que vous rencontrez?
La vie se vit un pas à la fois. De mettre de l’équilibre dans leur tête et dans leur cœur.
Qu’est-ce qui était important pour vous par le passé, mais qui l’est de moins et moins?
Que tout soit parfait. Aujourd’hui, j’apprends l’humilité, et que je suis humaine; j’ai droit à l’erreur.
Qu’est-ce qui vous dit (ou qui vous renseigne) le plus sur une personne?
Son humour et son écoute.
Quelles sont les personnes qui vous inspirent?
Les personnes vraies qui vivent tout simplement et apprécient les petites choses de la vie.
Quels animaux de compagnie aviez-vous eus en grandissant?
Un chat nommé ‘Caramel’. Je l’ai eu durant huit ans. J’aime beaucoup les chats.
Une belle journée pour vous?
C’est le sourire de quelqu’un, un bonjour, un merci. Une parole encourageante, une écoute, un conseil. Une surprise. Un bon repas. Un café pris en douceur.
Quel saint vous inspire?
Saint François d’Assise. Saint Antoine de Padoue.
Un évènement qui vous a émue?
C’était lors de la messe un vendredi matin, à l’occasion d’une fête pour Marie. Le Père Tony Solano [nous avait livré] son homélie et spontanément il nous a interprété «l’Ave Maria» en espagnol, une chanson qu’il avait apprise dans son enfance.
Votre consigne de vie?
Aujourd’hui, quand j’ai une question, je fais de la recherche pour trouver la réponse.
Une citation?
Martin Luther King: «Quel que soit ton travail, fais-le de ton mieux et mets-y tout ton cœur.»
