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Ai-je un coeur comme Dieu, missionnaire?



11 septembre, 24e dimanche du temps ordinaire


Une révélation étonnante de Dieu: Jésus est cet homme qui fait bon accueil aux pécheurs.


«S’il perd une brebis sur 100, ne part-il pas à sa recherche…»


Pour Dieu, chaque personne est d’une valeur inestimable. Mystère du respect de Dieu pour chacun et chacune de nous. Quel amour «personnel», Tu nous portes, Seigneur! Chacune des personnes que nous rencontrons, chacun et chacune de nous est aimé de Dieu.


«Pour chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve.»


Je la vois celle-là. Précisément, celle-là qui a fui, ou qui s’est perdue. C’est celle-là qui remplit toute la pensée du berger. Il n’y a plus que celle-là qui compte. Nous avons un Dieu comme cela! Un Dieu qui continue à penser à ceux et celles qui l’ont abandonné, un Dieu qui aime ceux et celles qui ne L’aiment pas, un Dieu qui part à la recherche de ses «enfants dispersés». La brebis qui donne souci à Dieu! Il m’arrive d’être celle-là?


«Quand Il l’a retrouvée, tout joyeux, Il la prend sur ses épaules…»


Dieu nous est présenté comme un berger heureux, tout souriant, tout exultant, tout joyeux. De retour chez lui, Il réunit amis et voisins et il les invite à se réjouir avec lui, car il a retrouvé sa brebis perdue. Dieu est un être qui se réjouit, et qui partage ses joies. La «joie de Dieu», c’est de retrouver ses enfants perdus.


«On se réjouira de même dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit…»


Dans le ciel, il y a de la joie! Qui veut se réjouir avec moi, dit Dieu… Et, Tu ne Te contentes pas d’attendre qu’elle revienne! Tu es parti à sa recherche. Et moi, suis-je aussi préoccupé du salut des hommes? Ai-je un cœur comme Dieu, missionnaire? Envoyé partout pour sauver ce qui est perdu. Moi, pécheur, comme tous les pécheurs, je suis sous la mouvance de cet Amour-là.


L’abbé Jean-Marie Proulx

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