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Accueillir le pauvre et le malheureux


25 septembre, 26e dimanche du temps ordinaire


Saint-Paul lui-même disait: «N’oubliez pas l’hospitalité. Elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges.» (He 13,2) C’est ce qu’Abraham a vécu. Il a accueilli sans le savoir chez lui des anges. Le péché du mauvais riche est de ne pas avoir eu de soucis pour les pauvres et les malheureux. Dieu nous prête des biens et des talents pour partager, et non pour en jouir égoïstement. Le riche s’est enfermé dans son univers de riche sans réaliser qu’il y avait des pauvres qui avaient besoin de son aide…


N’oublions pas que, quand nous ouvrons les yeux et que nous prenons soin des pauvres, c’est finalement le Seigneur qui, par l’intermédiaire d’humains, est à l’œuvre. «Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» (Mt 25, 40)


Ce dimanche est la journée mondiale des migrants et des réfugiés. Le flux des migrants et des réfugiés va en s’accroissant: réfugiés politiques, à cause des guerres et des conflits régionaux, des persécutions religieuses ou autres. Et réfugiés écologiques qui, à cause des changements climatiques, fuient des conditions de vie insoutenables. Ce sont autant de «Lazares» qui frappent à nos portes; les verrons-nous, les entendrons-nous?


L’abbé Jean-Marie Proulx

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