27 juin, 13e dimanche du temps ordinaire
Accepterons-nous de laisser le Christ nous prendre la main comme la fille du chef de synagogue Jaïre ?
Dans notre monde d’aujourd’hui, beaucoup de gens agissent comme si la vie n’avait pas de fin. En fait, on se prépare très peu au passage ultime, surtout si on ne croit pas en une survie dans un au-delà… Être disciple du Christ, c’est croire qu’un avenir demeure toujours.
Pour le chef de synagogue Jaïre et pour la femme qui souffre de pertes de sang dans l’Évangile de ce dimanche, la conscience que la vie humaine a une fin n’est pas le dernier mot. Le Christ mort et ressuscité nous amène bien plus loin. La mort n’est donc pas la fin de tout.
Osons nous approcher de Celui qui est la source de la Vie. Une force sortira de Lui pour nous donner de traverser dans la paix du cœur tous les obstacles ou même ce que les gens peuvent penser. La foi, c’est accepter de nous laisser toucher par le Christ, c’est aller vers le Seigneur, s’adresser à Lui, Lui crier notre détresse et le laisser agir à sa façon dans notre vie.
C’est une belle image que Jésus nous donne quand il prend la main de la fille et qu’il lui dit : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Accepterons-nous de laisser le Christ nous prendre la main ? Saurons-nous entendre sa voix qui nous ordonne de nous relever ? Il nous donne sa force et sa grâce pour que nous posions ce geste. Saurons-nous faire le premier pas de notre guérison en Lui confiant tout ce qui nous dépasse et nous cause des soucis et des souffrances ?
Seigneur Jésus, j’ai confiance en Toi ! Je sais que Tu es avec moi. Merci de guider mes pas sur le chemin de l’espérance, du partage et de la vraie joie. Viens rendre léger ce qui pour moi est difficile à porter et enlever de mon chemin les obstacles qui me semblent insurmontables. Je sais que Tu m’aimes d’un Amour sans limites et que Tu viens à mon aide sans tarder. Amen !
L’abbé Jean-Marie Proulx
